Ils sont originaires de Gujan-Mestras, Arès, Marcheprime où ils ont passé la majeure partie de leur enfance et sont aujourd’hui professionnels dans leurs sports respectifs. Voici les sportifs qui font la fierté du Bassin d’Arcachon !
Pierre-Ambroise Bosse (athlétisme)
Faut-il encore le présenter ? Pierre-Ambroise Bosse a passé la majorité de son enfance à Gujan-Mestras sur le Bassin d’Arcachon. Formé et licencié de nombreuses années à l’Union Athlétique de Gujan-Mestras (l’UAGM), PAB est un enfant du pays. Chacun de ses exploits est scruté par ses anciens entraîneurs et dirigeants de Gujan-Mestras, dont le dernier en date, lors des championnats du monde de Londres, où le natif de Nantes a créé la sensation en passant la ligne d’arrivée le premier !
Pierre Lees-Melou (football)
Lui aussi fait la fierté de son ancien club, l’US Lège Cap-Ferret. Non conservé par les Girondins de Bordeaux après six ans de formation, le milieu de terrain est passé de la CFA 2 à la coupe d’Europe en trois ans ! Contraint de repasser par le monde amateur après son départ des Girondins à l’âge de 16 ans, il passe par Langon et Mérignac Arlac avant de rejoindre Lège Cap-Ferret en 2013, où il est également surveillant à l’école primaire de la ville pour gagner sa vie.
A l’époque, il ne pensait pas devenir un jour footballeur professionnel. Avec Lège Cap-Ferret, ses performances attirent l’oeil des recruteurs de Dijon qu’il rejoint en 2015, en Ligue 2. Puis tout est allé très vite, il signe son premier contrat pro et monte en Ligue 1 avec Dijon puis, « Pierrot », comme il est surnommé, rejoint l’OGC Nice où il découvre la coupe d’Europe aux côtés de Mario Balotelli ! Aujourd’hui, dès qu’il retourne sur le Bassin, il ne surveille plus les petits de l’école primaire, mais leur signe des autographes.
Emilie Andeol (judo)
Nous sommes le 8 octobre 2016 et l’accueil réservé par Marcheprime à Emilie Andéol est à la hauteur de sa prestation. Un mois avant, le 12 août, la Bordelaise d’origine était sacrée championne olympique de judo à Rio dans la catégorie des plus de 78 kg.
De retour à Marcheprime, où elle a commencé, la judokate a reçu un accueil digne des plus grands, avec sa médaille d’or autour du cou. Avec ce titre, elle a fait la fierté de toute une ville et désormais, elle a même un complexe sportif à son nom. Mais en raison de problèmes aux genoux, la championne olympique a choisi de mettre sa carrière entre parenthèses en septembre dernier, à l’âge de 30 ans. Depuis, elle vit à temps plein sur le Bassin et entraîne les jeunes du Stade Bordelais-ASPTT, à Bordeaux.
Jean-Baptiste Ducamin (voile)
Existe-t-il un meilleur endroit que le Bassin d’Arcachon pour pratiquer la voile ? Demandez à Jean-Baptiste Ducamin ! Originaire d’Arès, le jeune régatier s’entraîne régulièrement sur le Bassin, à bord de son bateau volant. Des entraînements et un certain talent qui lui permettent de truster régulièrement les podiums des différentes compétitions. Après Sup de Co à La Rochelle, Jean-Baptiste a été Champion de France élite en Match Racing en 2015 et a obtenu le bronze la même année lors de la Nations Cup. Au mois de juin 2017, il a participé pour la première fois avec la Team France Jeune à la Red Bull Youth America’s Cup aux Bermudes, avec une belle cinquième place. La relève est là.
Nicolas Parlier (kite surf)
Pour Nicolas, la mer, c’est de famille. Fils d’Yves Parlier, skipper de course, Nicolas s’est plutôt tourné vers le kite surf. Et il a eu raison. A 23 ans, il est triple champion de France de Kitefoil mais également champion du monde ! Un titre obtenu récemment, en novembre dernier à Oman. Inspiré par son père et avec un palmarès déjà bien garni, Nicolas veut désormais repousser ses limites et améliorer son matériel pour aller toujours plus vite.
Maxime Castillo (bodyboard)
Né à Paris, Maxime Castillo est arrivé jeune sur le Bassin, à l’âge de 7 ans. Et comme Nicolas Parlier, il a rapidement pris goût aux sports nautiques, notamment après la fondation de l’école Ocean Roots par son oncle. Dès 11 ans, il participe à ses premiers championnats de France et obtient la première place deux ans plus tard, en 2008. Cinquième aux mondiaux juniors en 2011, il est ensuite champion du monde junior de bodyboard l’année suivante, à seulement 18 ans. Aujourd’hui, il a 23 ans et fait partie du top 13 mondial du circuit pro. En parallèle, il est professeur au club de son oncle, à Arcachon.